Seta parcourait le pays sans but précis, evitant la plupart du temps les rencontre. Il n'avait pas vue d'êtres humains depuis plusieurs moi. Le voyage était une chose qu'il pouvait sentir en lui, comme le souffle du renouveau. Il savait qu'ici il trouverais une chose qu'il avait toujours voulut voir : la mer. Respirer l'air frais et humide de la forêt était magique, comme s'il avait toujours foulé cette mousse, comme si chacun de ses pas l'enracinait un peu plus dans ce sol. Personne ne pouvait savoir. Ses sens étant plus aiguisés, il ressentait son environnement comme aucun autre.
Il sentit le sel emplir l'air bien avant d'entendre le ressac. Une sensation nouvele, merveilleuse, euphorisante. Son épée semblait plus légère, sa cape plus serrée, à mesure que le rugissement des vague se rapprochait. Il finit par fermer les yeux, voulant, comme un enfant, garder toute le surrise pour la fin. Ses pas se firent plus détendus, plus rapides, et il arriva à l'aurée de la forêt. Plus un pas, plus un mouvement. Juste écouter l'océan, l'entendre avant de le voir. Puis, en ouvrant lentement les yeux, contempler l'infini de cet instant. C'est ennivrant et doux. Seta planta son épée dans le sable tranquillement, et resta immobile.